- Quel est votre parcours ?
Je suis ingénieur doctorant à l'Institut FOTON de l'Université de Rennes en co-tutelle avec l'entreprise Exail à Lannion. Après un bac S, j'ai intégré l'INSA Rennes pour suivre le cursus de prépa intégrée de l'école avant d'intégrer le département de spécialité Science et génie des matériaux. Au fil de mes études, l'intérêt pour les matières étudiées m'a conduit à réaliser un double diplôme avec le Master de physique fondamentale parcours photonique à l'Université de Rennes. C'est assez naturellement que j'ai décidé de continuer ma formation avec un doctorat pour découvrir le monde de la recherche et faire mes premiers pas dans le monde de l'enseignement supérieur.
- En complément, auriez-vous un trait de votre personnalité, une anecdote à partager pour mieux vous connaître ?
Les bébés paresseux font partie des animaux les plus mignons qui existent et j'irai me battre pour défendre ce fait de société.
- Pourquoi participez-vous à Ma thèse en 180 secondes ?
Après avoir réalisé plusieurs actions de vulgarisation scientifique pendant mes études, ce concours est pour moi la finalité de cette passion que j'ai commencé à développer. Il s'agit à la fois de faire partager son sujet scientifique au public, éveiller la curiosité sur des sujets de laboratoire parfois un peu cachés mais aussi de faire découvrir le monde de la recherche scientifique et ceux qui la font. Notre société est complexe, dépendante des hautes technologies et la crise climatique qui nous frappe nécessite une lecture scientifique rigoureuse. Découvrir comment la connaissance scientifique se construit est une démarche essentielle pour reprendre confiance dans la recherche scientifique et participer sereinement au débat démocratique pour construire le monde de demain.
- Qu'est-ce qui vous paraît le plus difficile à réaliser dans l'exercice ?
Le plus dur pour moi est de trouver l'équilibre entre une présentation scientifiquement intéressante et une présentation captivante. Lire une description monotone de sa thèse pendant 3 minutes est un exercice accessible avec du travail. Le faire en apportant la touche d'originalité qui permet de captiver son public et de marquer les esprits, c'est un exercice extrêmement difficile. Ce travail se résume à un jeu d'équilibriste entre le fond et la forme dont le dosage est inconnu et fondamentalement différent pour chaque public ! Alors on teste, on essaie, on compare ses essais et on réitère... Comme en recherche finalement ! Et à la fin, on espère que le dosage choisi sera le bon le jour de la présentation !
- Qu’est-ce que les 2 journées de formation vous ont apporté ?
Le premier jour de formation m'a d'abord permis de cadrer le travail et de donner un sens à la présentation. Dans un exercice aussi ouvert que celui de MT180, il y a mille chemins possibles pour parler de son sujet de thèse et la première journée a permis de poser le cadre nécessaire pour définir les pistes prometteuses et celles à oublier. La deuxième journée de formation nous a permis de nous entraîner à notre présentation et de faire la comparaison entre l'attente et la réalité. Lors de nos premières versions de textes, on est souvent très satisfait ! Puis finalement les retours des autres camarades nous mettent face à des problèmes (de rythme, de compréhension, sur les visuels) auxquels il faut trouver des réponses ; c'est un travail assez difficile que de détricoter ce qu'on a écrit pour en changer la teneur ! Mais une fois les modifications apportées, on comprend que les commentaires apportés par les camarades sont précieux et indispensables.